Mes joies sont dans les petits moments de complicité que l'on partage en mangeant ensemble ou en se croisant simplement dans les couloirs.
Dans le quotidien j'essaye de veiller à vérifier que tout fonctionne dans la maison, et ranger éventuellement ce qui traîne. Parfois j'ai du mal à repérer qui fait quoi dans l'appartement mais nous essayons de gérer l'organisation de la vie commune avec le planning, ce qui fonctionne plutôt bien.
J'ai découvert de nouvelles manières de prier et de se donner du temps pour sa foi qui me correspondent parfois plus que la prière, comme les temps de silence et de concentration ou lecture de la bible. Les prières partagées nous apprennent beaucoup de choses les unes sur les autres, des sujets plus sensibles qu'on a du mal à exprimer dans les conversations quotidiennes.
Je me sens très à l'aise dans cette colocation.
Ce que j'ai le plus apprécié dans nos rencontres le lundi ce sont les débats et les échanges d'idées que nous avons pu avoir.
Je me suis découvert ici une envie d'aider, cette envie fut épaulée par les maraudes auxquelles j'ai participé !
- Comment vis-tu l’expérience de la construction de la fraternité dans la vie communautaire ?
o Tes joies
o Tes difficultés
o L’organisation de la vie commune
o La prière partagée,
o Comment te sens-tu dans cette colocation après ce temps passé ensemble ?
- Qu’est-ce que tu as la plus apprécié dans les Lundis de C’Oasis ?
. Joies : La prière en commun, les moments quand on se rencontre pour parler, regarder la télé, écouter de musique, etc.
. Difficultés : Accepter les différences, comprendre que même qu’on est dans un groupe religieuse, on n’est pas parfaits, il faut accepter l’autre et pardonner.
. Chacun a une tâche et j’essaye de faire la mienne le mieux possible.
. La prière partagée – J’aime bien la prière de lundi. Parfois Adissa et moi, on se rencontre pour prier.
2 - Apprendre autres manières de prier et le contact avec les autres.
3 – Ma participation : J’organise un peu les événements quand il y a besoin (exemple : je demande qui va préparer le repas, ou moi-même j’organise). J’essaye d’être toujours gentille et cordiale pour avoir une bonne ambiance. Je prie par la communauté.
4- Il y a longtemps que je suis habituée à prier tous les jours et maintenant, grâce à notre prière de lundi, je commence à faire silence pendant la prière quotidienne et parfois j’essaye de lire la Bible sous la forme du dialogue contemplatif.
5 – J’ai découvert que j’aime bien, j’ai même besoin, d’être dans un lieu où les gens sont des amis et s’aiment bien, on est en train de construire ça dans notre communauté. Que je suis énervée quand les autres questionnent Dieu, quand les gens n’ont pas la même fois que moi, mais je me contrôle. Il faut apprendre à être plus ouverte aux différences.
6 – Qu’on prie les unes pour les autres dans notre prière quotidienne.
Qu’on organise des sorties, peut être quand il fait plus chaud.
Qu’on visite une communauté nouvelle pour voir comment ça marche ou qu’on invite une personne d’une communauté nouvelle pour nous parler sur la vie là-bas.
- Personnellement qu’est-ce que tu fais l’effort d’apporter dans le quotidien pour que tout se passe bien : Quelle est ta participation ?
- Ta vie personnelle de prière comment tu l’expérimentes et comment elle s’améliore ?
- A partir de ce que tu as vécu ici : qu’est-ce que tu découvres sur toi-même et qu’est-ce que ça t’apporte personnellement ? (ce qui s’est transformé en toi, que tu as découvert)
- Propositions pour améliorer ou ajouter à ce qui se fait déjà (organisation et animation)
OCEANE OUEDRAOGO
Je pensais que les sœurs allaient vivre avec nous. Cela me fait beaucoup de bien quand on prie chaque lundi soir. Je le sens comme un besoin. Ce n’est pas la même chose que lorsque je vais à la messe ; là, on est côte à côte alors qu’à C’Oasis on vit ensemble.
Ce que j’ai le plus apprécié dans les Lundis de C’Oasis les manières de prier comme le dialogue contemplatif, car cela me permet de mieux comprendre la bible et de dire ce que je ressens quand j’écoute certains passages de la parole de Dieu. Ma vie de prière s’améliore car j'arrive à mieux comprendre certains passages de la bible, à faire des moments de silence pour penser.. J’apprécie aussi beaucoup quand on se retrouve pour manger ensemble le lundi. C’est une occasion de se retrouver et après on prolonge le temps par des échanges. Le débat sur le mariage pour tous fut aussi très enrichissant. Ce n’est pas souvent que l’on peut vivre des moments comme cela dans la semaine.
Ma vie de prière personnelle, je l’ai plutôt le matin au réveil et le soir avant de me coucher. Je ne fais pas que réciter des prières, je parle à Dieu : je rends grâce pour ce qu’il fait dans ma vie, je demande pardon et je lui présente ce qui va venir. Je n’ai pas encore de Bible mais je vais le télécharger sur le téléphone. J’ai beaucoup de mal à lire la Bible toute seule, j’ai besoin que l’on m’indique des passages, des parties que je dois lire parce qu’ils correspondent à ce qui pourrait m’aider et me servir dans la vie, pour mon âge …. Je ne me vois pas lire la Bible depuis le début pour moi ça n’a pas de sens parce que je ne connais pas le contexte. J’ai l’impression qu’il y a des choses pour moi et d’autres qui ne sont pas pour moi
L’expérience m’a beaucoup appris sur le vivre ensemble ! Comme par exemple le respect des lieux communs. Contrairement à la maison où j’ai des personnes qui font cela pour moi, ici je fais maintenant l’effort de ne pas laisser trainer la vaisselle sale que j’utilise ; de laisser propre et en ordre les lieux … Je vis bien cette expérience, avec les autres filles on arrive à s'organiser pour entretenir les lieux communs et pour les rencontres.
Les Jeunes d'Espagne au Sénégal - juillet 2016
Émilie s’est toujours sentie “irrésistiblement attirée” par un rêve : Aller partager la vie des personnes qui ont besoin d’aide, où qu’elles soient, proches ou éloignées...
Quelles sont tes rêves ?
Émilie a inauguré, le 19 mars un “Atelier de couture” pour des jeunes filles. Il a été un espace, un lieu, qui a permis à beaucoup de jeunes qui vivaient dans la pauvreté, la solitude, la marginalisation, de pouvoir "faufiler" leur histoire, de "broder" de nouveaux rêves, de "raccommoder" des peines et de "coudre" des espérances. Ce projet lui a attiré beaucoup de conflits dans la ville.
Pour quelles raisons ?
Émilie a découvert qu’il était très enthousiasmant pour elle d’arriver avec sa communauté dans d’autres pays lointains. En 1847 un premier groupe de 4 sœurs est parti vers la Guinée (Afrique). A cette époque les navires étaient à voile, et il était donc indispensable de jouir d’un bon vent, non seulement pour qu’il pousse le navire, mais aussi le courage, les rêves et la liberté.
A quel vent faisons-nous référence ? Quel est le vent dont nous avons besoin aujourd’hui ?
Émilie et sa compagne Françoise s’occupaient de préparer la soupe et quelques autres choses pour les prisonniers détenus à Castres. Elles le faisaient avec beaucoup de générosité et de compassion. Il y a toujours une seconde occasion de retrouver la dignité et la liberté.
Émilie était très généreuse et accueillante, pour cela quand elle a été inaugurer “Le Refuge”, qui était situé de l’autre côté de la rue qui longe la maison, elle fit placer une cloche que l’on sonnait exclusivement pour l’arrivée d’une enfant ou d’une adolescente qui entrait comme nouvelle venue et ainsi elle pouvait aller la recevoir personnellement.
Cecilia Bentancourt, Ar-Ur
Un amour plus fort que toutes mes résistances, mes raisonnements… Être saisie par l’amour de Dieu, par le Christ peut difficilement se raconter ; la grâce divine se donne, se reçoit dans le secret du cœur de chacun, en fonction de nos histoires, de nos besoins, de nos désirs et cela reste très mystérieux même pour celui ou celle qui le vit et ne finit pas d’en découvrir toute la beauté…
Trois questions m'ont été posées pour témoigner lors de la rencontre des consacrés du diocèse de Nanterre pour la fête du 2 février:
Quel est ton cheminement? Quel est le charisme de ta congrégation? Que fais-tu dans ton quartier?
J'ai fait la mauvaise élève, je n'ai pas répondu directement aux questions. J'ai choisi de raconter une aventure... une aventure trinitaire 'bleue'. Catherine
Nous sommes allées au Mont Saint Michel les 22 et 23 mars avec Iphigénie, puis nous avons fait une visite à nos sœurs de Redon. Cf Photos ci-jointes
Je fais partie de l'équipe du SDV du diocèse et j'accompagne un groupe de filles en recherche.
Avec Laure, nous avons participé à la rencontre des jeunes de la Corref Ile de France avec Marie-Laure Durand, théologienne, sur le thème: 'A quoi sert la Résurrection?' - il y a un article sur le site de la Corref -.
Missionnaires de l’Espérance
L'espérance : quand notre humanité est travaillée
avec Marie-Laure Durand, théologienne Paris février 2012
Dimanche 29 avril : Journée Mondiale de Prière pour les Vocations, nous espérons qu'elle se prépare bien dans vos diocèses et communautés...
Paris
"Brother and Sister act, missionnaires de l'espérance"
600… nous étions environ 600 « plus jeunes » religieux de France réunis à Rueil Malmaison du 27 au 29 janvier. « Plus jeunes » religieux c'est-à-dire moins de 45 ans ou moins de 15 ans de vœux. (Soeur Catherine 4 février 2012)
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