Vendredi 15 novembre, à 7 heures précises, Ivete arrivait devant notre porte et nous montions dans la voiture, rejoindre Natalia : ça y est, nous sommes en route vers Burgos. Il ne fait pas encore jour… Une brève prière confie notre voyage au Seigneur et l’une ou l’autre ferme les yeux pour terminer la nuit trop courte. Devant, Ivete et Yolanda nous bercent par leurs échanges.
Vers 9 h. un café bien chaud et les brioches apportées par Yolanda nous réveillent vraiment et bientôt nous sommes ébahies par les Pyrénées étincelantes sous la neige.
Nous passons la frontière sans problème et entrons par le Nord en Espagne. Il pleut par moments beaucoup. Puis le soleil se montre timidement au détour des kilomètres et à 13 h passées, nous nous arrêtons pour déguster un sandwich catalan, à l’huile d’olive et tomate fraîche, accompagnant le jambon : délicieux.
L’autoroute nous met en état de contemplation et louange. Les forêts d’automne nous émerveillent par l’éclat de leurs teintes, qui vont du vert pâle, en passant par le jaune, pour arriver à toute la gamme des rouges : féérique ! Les tunnels se succèdent à intervalles réguliers. Nous y entrons sous la pluie parfois et trouvons un rayon de soleil en sortant. Il y a des montagnes ciselées, presque en dentelle. Tant de beauté est difficile à décrire…il faut le voir ! N’hésitez pas à faire le chemin, ça vaut le coup ! Pour que rien ne manque, nous avons eu aussi la neige, puis encore la pluie et les essuie glaces au maximum vitesse, car la visibilité n’était pas évidente. Mais Ivete reste impassible, ferme au volant.
Après 15 h nous étions chez nos sœurs à Burgos. Repos. Et samedi matin, sous un ciel bleu et un beau soleil, nous partons en bus visiter la ville, malgré le froid. C’est un musée à tous les coins de rue ! Les églises, datant de siècles, sont partout. Nous rendons grâce en admirant l’œuvre de nos prédécesseurs dans la foi. Comment ont-ils pu construire ces merveilles avec des moyens qui ne sont pas les nôtres ?
Petit à petit arrivent Justi, de Rome, puis Michèle et les Sœurs de Madrid, et celles de Catalogne et celles de Lourdes… et les familles, car elles sont nombreuses nos sœurs natives de Burgos et sa région ! Et c’est logique que nous soyons là pour célébrer leurs 25 ans de présence missionnaire.
A 18 h nous nous rendons à la paroisse de nos sœurs pour participer à l’eucharistie concélébrée par dix prêtres amis, autour du curé. La chorale, avec guitares, batterie et multiples instruments, se donnent à cœur joie. Le curé retrace la mission des sœurs dans ce quartier populaire, signalant avec beaucoup d’humour la particularité de chacune, dans leur façon de la vivre…
Puis les paroissiens veulent une photo de famille devant l’autel et ils viennent nous offrir à chacune un œillet, un petit bouquet d’amitié reconnaissante.
Ensuite, dans les salles paroissiales nous est offert un « apéro-dinatoire » pour plus de 150 personnes ! En se restaurant, nul doute, les échanges vont bon train.
Dimanche matin, il pleut. Nous ouvrons les parapluies et nous partons visiter la cathédrale. Quel monument ! Et son musée… Et les travaux de restauration… Nous n’avons plus d’yeux pour tout capter.
Nous passons l’après-midi en communauté, remémorant les années qui se sont écoulées, le bonheur de vivre ensemble, notre mission partagée, chacune là où elle se trouve à l’écoute de « la voix du pauvre qui nous appelle » toujours.
Lundi, à 7 h du matin nous reprenons la route, sous une forte pluie. Pause-café en matinée et arrivée à Lourdes Soum à midi, pour un repas fraternel préparé par nos sœurs. Elles nous offrent en plus, pour les emporter, des kiwis de leur jardin.
Nous allons jusqu’à la grotte dire bonjour à Notre Mère Immaculée et après un temps de prière, nous revenons à Soum, reprendre le chemin vers Castres, où nous arrivons à temps pour les vêpres communautaires, où nous rendons grâce au Seigneur pour ces quatre jours de merveilles. Sans oublier de remercier Ivete, notre chauffeur, qui n’a pas lâché le volant, ni dévié d’un pouce sur nos routes.
ONG RedAzul
Nous profitons du passage de l'équipe générale à la communauté de Campohermoso pour vous partager un article déjà paru sur notre site mais qui reste d'actualité.
Laure Deymier écrivait alors :
Voici le témoignage écrit par Vanessa, amie madrilène d'Abigail avec qui nous sommes allées à Campohermoso... il est superbe et plein de souffle ; je ne résiste pas à vous l'envoyer.
Bonjour à tous,
Je veux partager mon expérience avec vous. Durant quelques jours du mois d’août j’ai été dans plusieurs villages de Nijar (Almería – Espagne) appelés San Isidro et Campohermoso. J’y ai été avec Abigail et Laure qui appartiennent à la Congrégation des Sœurs de l’Immaculée Conception de Castres, Laure étant sur le point d’y entrer, et Alma. Je veux remercier les sœurs pour la maison qu’elles nous ont laissée durant notre séjour.
La première chose qui m’a attiré l’attention en arrivant à Almería, c’est l’immense mer de plastic qui couvre leurs terres, leurs plantations. N’importe où que va ton regard tu verras, partout, des serres immenses, c’est le jardin d’Europe maison malheureusement, ils arrivent à leur fin. En terminant mon récit je joins une page web avec des informations sur les serres et sur l’immigration à Almería.
Je me souviens encore à quel point j’ai été impressionnée en voyant où vivaient les africains. Le premier jour que je les ai visités je n’ai pas osé sortir ma caméra de mon sac. Un peu plus tard, plus en confiance avec eux, j’avais déjà commencé à prendre des leçons d’espagnol, je leur ai demandé la permission de prendre des photos, leurs visages sont un peu éloignés, ce que je tenais à faire remarquer c’est le lieu dans lequel ils vivent et non la personne. Je crois que personne n’aimerait vivre de cette façon.
Il n’est pas toujours nécessaire d’aller au Zimbaoué pour voir la misère et la pauvreté de l’être humain. A certaines occasions elle est si proche que nous devons faire quelque chose pour la supprimer. Ces « cortijos” à demi abandonnés, ou réservoirs, ou camions inutilisables, où vivent des êtres humains, de 15 à 23 personnes, est inadmissible dans cette société capitaliste occidentalisée et bien sûr très développée. Ici la pauvreté est très grande, sur le sol européen lui-même, elle passe en Espagne, dans ma chère Espagne. Je suis aussi consciente qu’il existe une autre pauvreté plus profonde encore, celle de l’âme, celle de l’esprit, le fait de vivre entouré de misères matérielles qui t’éloigne de l’essentiel. Le plus impressionnant c’est l’attitude de quelques jeunes, "ça ne fait rien" me dit un ghanés, "c’est pas un problème maman" (c’est la manière d’appeler les sœurs). Réellement ils sont entourés de problèmes, cependant leur attitude est différente de ce à quoi on pourrait s’attendre, ils voient qu’il y a des personnes espagnoles préoccupées pour leur situation, ils ne sont pas seuls, ils croient en Dieu et il y a des sœurs avec eux, ils ne peuvent imaginer ce qu’ils deviendraient si elles n’étaient pas là. J’ai gardé en moi la phrase qu’ils ont l’habitude de répéter à tout bout de champ et que l’on entend très souvent : "CA NE FAIT RIEN". La situation continue, mais ce qui change c’est l’attitude, je me rends compte que moi j’ai beaucoup à apprendre de ces personnes.
Tu crois que tu vas les aider beaucoup, et réellement tu le fais, cependant c’est toi qui reçois le plus, qui apprends le plus de cette expérience de vie.
Ils me donnent des leçons, j’apprends continuellement à apprécier la vie, à souhaiter l’améliorer encore plus ; ces africains me gagnent en Foi, ils s’abandonnent pleinement à Dieu, à moi, ça me coûte encore, je sens la Foi qu’ils ont et comment ils font face à la vie sans avoir rien d’autre que leur existence sans rien, seulement leur Etre et leur Foi, et moi ? Je remets tout en question ! J’aimerais me laisser faire entre les mains de Dieu, laisser ma vie entre ses mains, que Lui me la modèle, je voudrais augmenter ma FOI, avoir la cohérence des Sœurs. Aimer Dieu par-dessus tout : l’argent, le travail, tout ce qui fait obstacle dans ma vie. AIMER DIEU. Comme l’a dit Mamadou, "la Foi c’est primordial".
Face à la quantité de besoins qu’il y a à San Isidro, las Sœurs ne désespèrent pas, je me demande d’où elles sortent chaque jour la force ! Elles sont un Evangile vivant. Ce qui m’émeut, c’est leur force, leur calme, la sérénité qui en découle. Je vois que dans la société on a besoin d’autres Puris, Aracelis, Anas, Mercedes, les Soeurs de la Sainte Famille et tant d’autres Soeurs qui remplissent une tâche admirable, elles ne quittent pas LE PAYS, ni LE MONDE, cependant leur travail laisse des traces.
J’ai appris à prendre des forces, à avoir la FOI, à savoir que rien n’est impossible, à avoir de l’espérance, j’ai senti là Dieu partout, il serait difficile de ne pas le voir, je savais que ce lieu m’appelait, ce village appelé San Isidro de Nijar, Almería, m’appelait de très loin. De plus son nom est le même que celui du patrin de Madrid. Quand j’ai raconté ce que j’ai vécu à ma famille, à mes amis, ils ne comprennent toujours pas pourquoi je suis allée là-bas, pourquoi je voulais voir ce que j’ai vu, je me demandais la même chose quand un missionnaire allait à mon collège, quand j’étais petite et qu’il nous racontait ses histoires d’Afrique, je me demandais pourquoi il laissait tout le confort et les commodités de sa maison, ses êtres chers, et s’en allait si loin POURQUOI ? Pour aider des gens qu’il ne connaissait pas. Même sans la comprendre cette attitude m’attirait, tout laisser et marcher vers où Dieu t’appelle, pour vivre avec les pauvres, être sa parole d’encouragement, tout laisser pour aller là où existe la pauvreté la plus grande. Toujours je dis à Dieu qu’Il m’appelle où Il voudra, je veux savoir quel est le projet qu’Il a préparé pour moi, je veux être comme Pierre qui a tout laissé et qui l’a suivi. Je demande à Dieu : Seigneur, que veux-tu de moi ?
Mais il y a encore beaucoup de choses qui sont un obstacle pour moi, des objets matériels, des préoccupations. Avec cette semaine si intense vécue à Campohermoso et San Isidro, j’ai appris à voir plus loin, à être plus simple, plus humble, à ne pas me plaindre, à être une de plus dans la vie avec Alma, Abi, Laure, à chercher des solutions, à prendre des initiatives comme les Sœurs Mercédaires, Ana, Puri, Araceli, qui, malgré une quantité d’obstacles qui sont là devant elles, sont toujours actives, décidées, sûres d’elles-mêmes, prêtes à prendre le volant et à aller là où Dieu les conduit. Je veux être comme elles.
Dans quelque lieu que j’aille, ma famille, mes amis, je parle des Sœurs Mercédaires ; leur force pour aller de l’avant m’a impressionnée, leur philosophie de "problèmes zéro", leur amour pour la Parole vivante de l’Evangile, leur cohérence, j’ai appris que l’on peut vivre avec peu, à profiter de tout, à savoir gérer, à motiver les personnes, à injecter de l’espérance, à faire en sorte que chacun se sente utile dans la communauté. Malgré leur âge, leurs infirmités, les Soeurs sont les mains de Dieu, et je me souviens d’une phrase de l’Evangile "LA MOISSON EST ABONDANTE ET LES OUVRIERS PEU NOMBREUX" (Mt 9, 37). Cependant, elles, elles sont proches du jeune africain qui n’a rien, elles sont les intermédiaires dans tout ce qui se passe, mieux encore de toute injustice qui se commet contre eux quand l’employeur ne veut pas les payer, elles encouragent les femmes marocaines à assister aux classes d’espagnol.. Elles sont leur voix, elles sont la voix de ceux qui n’ont pas de voix, de ceux et celles qui vivent ensemble dans les serres, dans des conditions misérables, de ceux qui restent sur les places, en silence, et qui n’ont rien à faire. Elles sont leurs classes d’espagnol, leur atelier de couture et de poches, leur sac pour les aliments, leur joie à l’église, leurs réunions de chrétiens les samedis soir, leurs matelas, leurs couvertures, leurs bicyclettes… etc. Elles sont leur espérance vivante parce que, sans elles, qu’adviendrait-il de ses africains qui arrivent à Almería cherchant un rêve invisible. Elles sont l’Eglise vivante. Elles remercient Dieu de les avoir placées là pour aider le prochain. Elles sont ses bras, ses yeux, sa voix. Leur porte est toujours ouverte parce toujours elles sont là.
J’ai été étonnée de la quantité d’activités qu’elles réalisent, de leurs initiatives, de ce qu’elles sont toujours en chemin, je me rends compte que Dieu les conduit, de leur simplicité, de leur humilité, de leur proximité ; elles ne perdent pas de temps à critiquer, elles se mettent au travail là où l’on a besoin d’elles. J’ai tellement appris d’elles et de tout ce qui se fait à Campohermoso et San Isidro que j’aimerais tout transmettre. Les gens de l’administration parfois leur adressent des personnes africaines pour qu’elles trouvent une solution à leurs problèmes. Vous les verrez toujours avec un sourire au visage, un regard lumineux, ouvert, disposées à aider. Je crois que c’est cela que Dieu nous demande, que nous soyons capables d’être disponibles pour les autres, d’aider, de servir l’humanité, de faire le maximum quand celui-ci est à notre portée, de transformer notre manière d’être et de faire, d’humaniser notre entourage, d’être ferment, être flambeau dans l’obscurité, d’être ESPERANCE.
Curro, est un autre témoin vivant de l’Eglise. C’est un médecin neurochirurgien qui travaille là, il est de Badajoz, mais on l’a placé ici de façon temporaire. Quand il termine son travail, et parfois, sans avoir rien mangé, il va à San Isidro, pour être une main supplémentaire, pour aider là où il y a une nécessité. Il fait partie de ces personnes desquelles émanent une lumière particulière, il a, comme les sœurs, un regard brillant, ses yeux sont pleins de vie, ils reflètent une plénitude jaillissant à flots. Quand tu vois tant de paix, tant d’amour dans ceux qui t’entourent, tu ne peux pas rester la même, tu reçois toujours plus que ce que tu donnes, tu reçois le sourire de ces jeunes africains qui te remercient et te serrent la main quand tu termines la classe, tu reçois cette noblesse qui normalement émanent d’eux, tu reçois les regards de gratitude de ces personnes qui ont tout laissé, famille, peuple, ville, pays, coutumes, même la vie, pour venir dans l’Europe rêvée, pour améliorer leurs vies, pour atteindre ce type de rêves qui grandissent au Sénégal, Mali, Maroc, Ghana, Nigeria, Guinée Conakry, Burkina Faso..., tu reçois la plénitude de Dieu, tu remplis ta vie de sens, tout cela c’est croire en la Parole Vivante de Évangile qui te vivifie. C’est te mettre en chemin.
Avec cette expérience je me suis rendue compte qu’il convient de s’arrêter dans la vie pour savoir où l’on va, faire taire le bruit de notre esprit pour savoir quel est le chemin véritable que Dieu a pour chacun de nous. Il convient de prendre une certaine distance de la vie que l’on mène pour regarder ce que l’on a fait jusqu’à maintenant et se demander ce que Dieu veut pour soi, ses plans ne coïncident peut-être pas totalement avec les nôtres ! Cette expérience a été un cadeau de Dieu. J’ai appris de chacune, de l’infatigable Abi, du sourire perpétuel et de l’esprit précieux de Laure, du non conformisme de Alma, et que Tout est possible.
Un aperçu de la Semaine Solidaire 2014 au Collège de l’Immaculée Conception de Horta- Barcelona.
16 Mai - A 18h Professeurs, Sœurs, parents, grands parents et élèves nous nous retrouvons au lieu du départ premier Cross du Collège au Parque du Turó de la Peira.
Une expérience pleine d’émotion de joie qui se reflétait sur tous les visages...
22 Mai - Concentration des élèves de la maternelle jusqu’en terminale au polydeportif avec la communauté éducative, pour écouter leManifeste en faveur du Projet pour les Philippines.
Les plus grands accompagnent les plus petits avec leur lampion confectionnés par eux- mêmes pendant la semaine, lorsqu’ils travaillaient l’unité didactique sur les Catastrophes Naturelles. Symbole de la lumière, ils sont envoyés aux enfants victimes du typhon Iolanda aux Philippines. Ils sont déposés devant la carte du monde dans un geste de solidarité....
Qu’est-ce que c’est que la solidarité ?
La solidarité c’est aider nos compagnons, nos voisins et même des gens que nous ne connaissons pas. La solidarité c'est accompagner et aider les personnes qui souffrent. La Solidarité c’est s’engager à construire la paix et l’amour.
Mais la Solidarité est bénéfique aussi pour nous-mêmes, en étant solidaires nous apprenons à partager, à vivre, nous apprenons à aimer et nous sommes heureux.
La solidarité est une lumière, un lampion dans l’obscurité. Quand tout est dans l’obscurité et que quelqu’un t’offre un peu de lumière il t’offre de l’aide et partage ses sentiments et t’aime. Tout cela nous aide à être forts pour pouvoir dépasser les temps difficiles.
Aujourd’hui, nous sommes tous et toutes ici pour réaliser un acte symbolique en solidarité avec tous les enfants qui ne peuvent pas aller à l’école, avoir une assiette à table ou jouer avec d’autres enfants.
Pendant cette semaine nous avons réalisé différentes activités comme le Cross, la fête, le dîner Solidaires ainsi que le tirage au sort de deux chemisettes de sportifs de réputation mondiale etc. Tout cela pour récolter de l’argent pour le projet des enfants victimes de la pauvreté et en exclusion sociale à Manille- Philippines.
Nous devons être conscients que même avec tout cela, nous ne changerons pas le monde, mais souvent nous disons « Les petits ruisseaux font les grandes rivières. Avec la participation de tous, nous pourrons réaliser beaucoup.
Cette Campagne nous a aidés aussi à la réflexion à rendre grâces pour tout ce que nous avons car nous voyons et constatons qu’il y a beaucoup de différences et des injustices dans le monde où nous vivons.
La Solidarité est un trésor et elle doit être un trésor pour chacun de nous afin de pouvoir participer à des activités qui nous permettent très modestement d’aider beaucoup d’enfants garçons et filles à mieux vivre et à être heureux.
MERCI A TOUS ET A TOUTES POUR VOTRE COLLABORATION
UN PEU DE TOI POUR EN ATTEINDRE BEAUCOUP
Marina García - 1º de Bachillerato
23 Mai – Fête et Dîner Solidaires- La Sœur Inmaculada Diez souhaite la Bienvenue et remercie l’assistance pour sa participation et collaboration à cet événement.
Juan María Gavaldá, Président de l’Association Espagnole des Entraineurs de Basket et ancien professeur d’Éducation Physique au Collège adresse quelques mots de reconnaissance à l’assemblée car il est content de retrouver des anciens collègues, des parents et surtout des anciennes élèves aujourd’hui professeurs à leur tour dans l’établissement.
Il encourage les organisateurs et met en valeur le travail de sensibilisation aux Projets de l’aide humanitaire et au développement comme celui des Philippines.
Il reconnait l’importance de l’éducation à travers le sport.
Carmen Diaz – Technique au Développement, fait partie de l’Equipe du Réseau Bleu de Solidarité.
Elle s’adresse à l’assemblée et explique le travail qui se réalise à partir du Réseau « Ouvrant de frontières et construisant de ponts » avec nos missions dans les différents continents où les Sœurs de l’Immaculée Conception de Castre partagent dans des milieux défavorises le charisme d’Emilie de Villeneuve.
Nous sommes conscientes que nous vivons des temps difficiles mais aujourd’hui votre présence et votre participation aux différents projets nous confirme que la Solidarité n’est pas en crise.
Animation musicale et danses réalisées par les élèves de 4ème Primaire et du Secondaire.
Le dîner se déroule dans une ambiance de fête, amitié et illusion. Tous petits et grands toujours partant pour participer une fois de plus à ces actes solidaires.
Après le dîner a lieu la loterie que les enfants chargés de vendre les numéros de la chance, attendent avec joie.
Cette année nous avons pu donner de la joie à deux élèves du Collège, fans des joueurs de basket, qui ont vidé leurs tirelires pour avoir une chemisette de Pau Gasol qui joue avec l’équipe Leeker’s EE.UU.
Tout ce qui à été recueilli pendant la Semaine Solidaire est destiné entièrement au Projet : Appuis à l’alimentation et à l’aide scolaire aux enfants en situation de pauvreté et exclusion sociale après le passage du Typhon Iolanda au Philipines.