Bien chère sœur Marie Justine,
Grand merci pour tous les services rendus à notre Province depuis la fondation.
Votre dévouement a été remarquable à tous les niveaux : spirituel, moral et professionnel. Merci !
Depuis que notre jeune Province vous a été confiée, vous n’avez ménagé aucun effort pour qu’elle grandisse dans la Foi, l’Amour et la Charité pour la plus grande gloire de Dieu. Merci pour ce beau témoignage.
Quelques jours avant votre départ vers le Père éternel vous aviez, à plusieurs reprises, en toute humilité et sincérité, demandé pardon à chaque sœur et à toute la communauté des sœurs qui vous entouraient. Ce geste m’a profondément touchée et je reste marquée par ce témoignage d’humilité. Certes, comme au bon larron, le Seigneur vous dit : « Aujourd’hui, ma fille tu seras avec moi dans le Paradis ».
Bien que tu aies tout préparé avec moi pour que je participe au recyclage à Castres, tu voulais que je reste auprès de toi. Tu m’appelais « ma garde malade » et je l’ai été jusqu’à l’heure où le Seigneur en a décidé autrement. Que son Nom soit béni !
Je fais miennes vos dernières paroles que j’ai précieusement recueillies :
« Je m’en vais… bonne route… et bonne réussite » !
Du haut du ciel, en communion avec tous les saints et en particulier avec Sainte Jeanne Émilie de Villeneuve, intercédez pour nous. Les prières de toutes les sœurs de la Province Amazone, de la Congrégation, de votre famille humaine et de tous vos amis, vous accompagnent. Restons toujours unis !
Sr Béatrice Anato, Province Amazone
CŒUR OUVERT À NOTRE SŒUR MARIE JUSTINE
Sœur Marie Justine, pourquoi ?
Pourquoi cette surprise au soir du 21 juillet 2015, juste un mois après l’action de grâce pour la canonisation de notre chère fondatrice, Émilie de Villeneuve ?
Pourquoi cette surprise à la veille de tes 60 ans que nous nous apprêtions à célébrer avec joie ?
Pourquoi nous as-tu laissées orphelines après deux ans seulement de l’érection de la Province Amazone ?
Oui ! Si nous pouvions encore t’entendre, tu nous aurais murmurées à l’oreille : « Tout est grâce », ou tout simplement, « moi, j’ai fini », comme tu avais pris l’habitude de le dire.
Aujourd’hui, avec nos cœurs brisés de douleur, nous te disons « MERCI ».
Da Yovo, MERCI ! MERCI BEAUCOUP !
Merci non seulement pour tout ce que tu as été ou accompli dans la congrégation et la province Amazone, mais aussi pour tout ce que tu as fait pour la vie religieuse ici au Bénin et ailleurs.
Permets-nous de te féliciter pour ton courage, ta
détermination et ta bravoure dans ta vie toute donnée.
Pour le témoignage de ta vie qui a gagné beaucoup d’âmes au Seigneur et pour les grains de joie semés dans les cœurs, la Province Amazone te rend hommage !
Femme battante, infatigable, audacieuse, humble, soucieuse de l’autre, cherchant toujours comment faire plaisir,… femme AMAZONE, la Province Amazone te rend hommage.
Femme de prière, continue à nous porter avec toi, en présence de Jésus.
Merci pour ta joie de vivre qui t’a progressivement préparée à cette Vie dont tu jouies dès maintenant auprès de Celui qui t’a tant aimée.
Nous en avons la certitude, tu chemineras toujours avec nous et tu nous inspireras la manière de collaborer, ensemble, pour porter à achever la belle œuvre que tu as commencée.
Requiescat in pace!
Ta Province AMAZONE
HOMMAGE A MA GRANDE SŒUR DA YOVO !
Il est difficile de faire un témoignage sur quelqu'un qui a marqué tes premiers pas dans l'affermissement de ta vocation. Oui ! À peine sortie du noviciat nous voilà embarquées avec Marie Justine, Jeanne Emmanuel, Euphrasie et moi à l’aventure de la nouvelle fondation de Séhoué, « mission redoutée par les missionnaires ». Mais rien ne rebutait notre élan. Face à cette réalité où tout était à construire, Marie Justine a voulu faire de Séhoué une communauté dynamique et proche, veillant à ce que rien ne manque, travaillant à notre insertion sociale, à nous faire connaitre la culture et la langue. Elle nous voulait toute proche de la population, notre maison était accueillante et chacun y trouvait la joie : évêques, prêtres, consacrés, fidèles laïcs, choristes, enfants de cœur (MADEB), élèves du CEM, malades, groupements de femmes, des hommes ; c’était la maison de tous, une « quasi paroisse ». Je me rappelle les fois où Mgr De SOUZA passait dire la messe, pieds nus, pour signifier toute la cordialité qui y régnait. La petite maison de la prairie comme nous l’aimions l’appeler, ruisselait du bonheur de vivre de sœur Marie Justine et de toute la communauté à travers ses éclats de voix et sa marmites bien mijotées.
À Séhoué c’était le ciel nous disait-elle, la maison des pauvres. Marie Justine a lancé la communauté, en ces débuts, dans une pastorale en pleine forêt, de Digbé à Pomé, accompagnant les filles perdues dans ces centres vétustes, à des kilomètres au milieu des serpents. Nous revenions toutes heureuses des formations de couture, cuisine, catéchèse, alphabétisation, éducation à la vie familiale. Il fallait tout savoir et tout faire. Ce fut un bonheur pour moi de découvrir cette autre facette de la vie consacrée, sans protocole ni barrière, respectueuse de la culture de l’autre…
On pouvait comptait sur Marie Justine à tout moment et pour toute entreprise. On pouvait apprécier son leadership. Chacune a sa grâce d’état spécifique. Elle avait son charisme à elle, fort de son dévouement sans bornes, de sa grande générosité, de sa capacité de mobilisation et d’organisation. Sa fougue de jeunesse la portait à manquer de patience devant les lenteurs et la pousser parfois à prendre des décisions à la hâte. Mais combien elle savait revenir et recréer l’ambiance fraternelle. L’engagement pastoral, profondément et chaleureusement vécu en ces années de mission à Séhoué ont certainement influencé mon choix apostolique et donné un petit coup de pouce à mon revirement de l’anglais à la sociologie. J’ai eu ensuite le bonheur de retrouver Marie Justine à la communauté de Mbour, à deux pour la même cause : le service des jeunes filles du centre et des femmes des villages dans le secteur rural de Louly. La taquinant au retour de nos missions pour ses pieds fendus par le sable, elle répondait, t’inquiète pas pour moi cela ne fait rien tu comprendras la mission. Marie Justine a témoigné de l’ardeur missionnaire auprès des femmes comme responsable de la pastorale sociale de la province du Sénégal, et Secrétaire Générale de l’ANPF (Association Nationale pour la Promotion de la Femme). Jusqu’à l’année dernière elle a assuré la coordination du social /Afrique au sein de la REPA (Rencontre des Équipes Provinciales d’Afrique). Nos rencontres continentales ont toujours été marquées par la qualité de sa réflexion dynamisante, sa capacité de synthèse, son professionnalisme et son talent d’animatrice et de secrétaire chevronnée.
Tu nous manqueras ! Tu nous manques déjà ! Nous resterons à jamais édifiées par ton engagement autant au Sénégal qu’en terre béninoise, terre à laquelle tu as tout donné jusqu’à livrer ta vie, au dépens de ta santé, de ta vie même. Le Bénin était tout pour toi, ton espoir, ton combat, ta vie. Missionnaire intrépide, tu as su taire avec beaucoup d'abnégation tes propres volontés pour entrer dans celles de Dieu, de la congrégation, de ta chère province et du prochain.
Devant la maladie aucune tisane, aucun médicament n’était de trop pour te soigner, tu aimais te soigner mais te voilà surprise par cette dernière qui ne te laissera même pas le temps de tenter des soins, de prévoir un régime quelconque !
Merci Da Yovo ! Notre grande sœur ! Dada Daho ! Coumba balla ! Comme t’appelaient tes chères mamans de Fadiouth.
Mes mots sont trop pauvres pour exprimer au mieux la densité de ton vécu de consacrée au service de la mission du Christ, à travers l’option préférentiel pour les pauvres, expression du charisme de notre Bonne Mère Sainte Jeanne Émilie.
En cette année de sa canonisation elle t’a voulue au ciel auprès d’elle pour continuer les noces éternelles, avec Éliane, Colombe, ta chère Marie Berthe « Da sim ». Veille et intercède pour nous, pour tes sœurs de la province Amazone, pour tous les projets ambitieux que tu emportes avec toi, pour ta famille et ceux que ton départ a plongé dans le désarroi.
REPOSE EN PAIX ENTRE LES BRAS DE TON DIEU QUE TU AS TANT AIME ET SERVI !
Ton amour ne disparaitra jamais ! DA YOVO
Il reste de toi ce que tu as donné
Il reste de toi ce que tu as offert
Il reste de toi ce que tu as semé
Il reste de toi ce que tu as été !
Sœur Marguerite Pascale SADIO, Province de l’Afrique de l’Ouest
UNE SŒUR, UNE AMIE
Ma bien chère grande Sœur te voilà partie. Nous sentons le vide physique en même temps que ta présence remplie plus qu'avant nos vies.
Que dirais-je de toi au moment où j'aurais tellement voulu te retenir sur cette terre tandis que toi, tu t'es envolée vers l'Amour ?
Je t'aie connue par voix épistolaire depuis l'adolescence puis en août 1992, nous avons eu la joie de nous rencontrer à Dakar.
Depuis, de quoi n'avons-nous pas parlé ? Nous partageons ce qui faisait notre vie, notre mission avec un amour délicat, le souci de la croissance réciproque et celui de trouver Dieu au cœur de la vie.
Plus qu'une sœur, tu es une amie qui aura marqué ma vie. Une femme courageuse, travailleuse, inventive, sachant tenir devant la souffrance et portant la croix avec le sourire. Une femme confiante et humble qui savait ouvrir son cœur et sa vie ainsi que se mettre à l'écoute conditionnelle de l'autre.
Ton départ nous bouscule mais, nous aimerions qu'il nous ouvre des chemins de vie et de lutte pour une vie meilleure, moins menacée par les fractures sociales de notre Continent.
Une Sœur, une amie avec qui j'ai partagé la foi, oui, une foi rivée sur Dieu Seul, accompagnée de l'amour discret et maternel de Marie Immaculée.
Que te dirais-je Justag si ce n'est un merci plein de larmes et d'espérance. Je sais que de là-haut, tu nous as trop aimées pour nous oublier. Ton amour est devenu plus fort, il n'a plus de frontières. Tu peux voyager d'un continent à un autre sans limite.
Missionnaire intrépide, presse nos pas vers l'Amour de Dieu Seul, vers le Règne de Dieu, Vers les petits, les affligés, les privilégiés de ta mission.
Femme de la joie et de la fête ! Tes talents de cuisinière, de décoratrice, ta créativité surprenante laissent dans nos vies des marques indélébiles.
Que ton dynamisme, ta foi, ton humilité, ton ingéniosité, ta joie et ton espérance soient pour nous l'héritage de ton passage rapide au milieu de nous. Prie pour nous Grande Sœur!
Sr Marie Sidonie Oyembo, Province de l’Afrique Centrale
Tata Marie Justine,
Immense et indescriptible est notre douleur. Mais, tu nous as toujours appris que les larmes et les jérémiades ne sont d’aucun secours pour les fidèles défunts, tellement ton encrage dans la vie consacrée et ta foi en notre Dieu sont inébranlables.
Ma chère belle-sœur, tu étais le pilier de toute la famille. Je me rappelle le jour où Sosthène, du retour de chez toi m’a annoncé qu’on se mariera devant Dieu et devant les hommes le samedi 29 mai 1993. J’étais hébétée parce que j’avais trouvé la décision brusque et inattendue. Mais, j’avais fini par comprendre que c’est le résultat des conseils que tu prodiguais à ton frère. Du coup, cette décision a fait de nous le premier couple qui s’est marié dans la chapelle de la communauté des Sœurs de Notre Dame de l’Immaculée Conception de de Castres, à Cotonou.
Tu ne cessais pas de nous dire que tout est grâce, même dans les pires moments de notre vie.
Je ne pouvais jamais imaginer que la dernière fois que tu étais passée dans notre modeste demeure pour te reposer, c’était pour nous dire un au revoir ou plutôt à Dieu.
Tata Marie Justine, tu as traversé le temps rien qu’avec la mission d’être au service des autres pour leur bonheur tant sur le plan spirituel, moral que matériel.
Sœur Marie Justine, avec le remord de n’avoir pu te dire tout mon amour et toute mon admiration, je te confie à Dieu à qui tu as su rester fidèle toute tout au long de ta vie.
Tata Marie Justine, nos enfants (Paul Cédric, Grâce Arielle et Jennifer Benoîte) et nous-mêmes ne t’oublierons jamais.
Que ton âme repose en paix !
Corinne DIOGO HESSOUH (belle-sœur)
LES AMAZONES NE MEURENT PAS, ELLES RESTENT DANS L’HISTOIRE
Sœur Marie Justine nous a quittés et cette nouvelle dramatique a semblé, pour beaucoup, une farce de très mauvais goût pour tous. Ceux qui t’ont vue récemment, ceux à qui tu as parlé le jour même de ton départ, aucun d’eux n’a cru à cette nouvelle.
Ton départ a plongé tout le monde dans la consternation. Mais, voilà, Dieu a ses raisons que la raison humaine est souvent incapable de comprendre. En certaines circonstances, l’on est tenté de demander au silence d’exprimer nos sentiments. Ton départ en est une. Pourquoi opter pour le silence ? Parce que les mots sont impuissants à exprimer les sentiments du cœur !
Lors de la création de votre toute nouvelle Province, vous avez voulu qu’elle soit dénommée « Province Amazone ». Ma Sœur bien aimée, c’est en amazone que tu as mené le combat de la vie, toujours active sur tous les fronts : sessions Mater Christi, retraites ignaciennes, accompagnement des jeunes professes et, depuis deux ans, Vice-Présidente de la Conférence des Supérieurs Majeurs du Bénin (CSMB). Très active, sans jamais te départir de ton calme et de ton sourire, tu as marqué toutes nos jeunes professes que tu as accompagnées. Merci d’avoir donné ta vie sans compter. En te voyant si active, qui aurait pu penser que tu souffrais tant ? Tu ne te plaignais jamais.
Les amazones ne meurent pas, elles restent dans l’histoire. Ceux qui s’efforcent de vivre pour Dieu en rendant heureux les autres, ne meurent pas. Ils laissent toujours derrière eux l’indélébile sillage du parfum de leur vie. Même si la souffrance de la séparation nous étreint, nous savons que tu n’as pas vécu inutilement, parce que tu nous as laissé quelque chose de précieux : l’héritage de tes qualités humaines et spirituelles que nous devons essayer d’imiter pour grandir aussi en humanité.
Le 21 juillet 2015, tu as rejoint ton Dieu comme prémices de la canonisation de votre Fondatrice sainte Émilie de Villeneuve dans cette nouvelle Province que tu avais l’honneur de diriger. Nous remercions le Seigneur qui a su faire de ta vie quelque chose de beau, de grand et de bien, toujours soucieuse de bien faire ton travail. Que l’Époux des vierges t’accueille et t’introduise dans son Royaume pour le banquet éternel.
Sœur Marie-Claude SOBA, ocpsp
Chère sœur Marie Justine, ton départ brusque nous a beaucoup secouées et nous partageons profondément la peine de tes sœurs, de tes parents et de tous ceux qui te sont proches. « Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris que son nom soit béni ». Chère sœur Marie Justine, nous les amis, nous avons eu la chance de collaborer avec toi dans la mission du Christ. Aujourd’hui, nous voulons te rendre hommage de ce qu’à été ta vie parmi nous. Merci pour ta foi et ton espérance. Merci pour ton ouverture et ton sens d’église qui ont permis à tes sœurs et à toi d’opter pour la maternelle et le primaire dans votre école Émilie de VILLENEUVE malgré la demande des parents d’élèves pour l’ouverture d’un collège. C’était pour toi une manière de respecter la volonté de notre cher et regretté monseigneur Isidore de SOUZA et d’éviter la concurrence entre congrégation. Merci de nous avoir appris à partager nos responsabilités et à faire confiance à la capacité des autres. Oui sœur Marie Justine, tu savais promouvoir les capacités de tes frères et sœurs de l’équipe de formation à la vie religieuse. Nous gardons la mémoire de ton exigence de l’engagement religieux et de ton sourire rayonnant qui inspire la paix et la joie de servir l’église. Continue de prier pour nous, pour l’église et pour la vie consacrée. Sœur Marie Justine, que le Père miséricordieux t’accueille et t’accorde la vie éternelle. Amen.
Tes amis sœurs Augustine et julienne (OCPSP)
Sœur Marie Justine, une mère tu as été pour moi, une femme attentive, une femme d’écoute profonde, une femme de prière, oui ! Une femme intérieure, humble et effacée. Une femme qui savait comprendre et aider chacun selon son cheminement. Tu savais corriger, ramener à l’ordre quand il le fallait et encourager au moment opportun. Femme patiente tu n’as cessé de m’exhorter à la patience. Tu voulais tout faire, vite et bien. Pour toi, il ne fallait pas remettre au lendemain ce qu’on pouvait faire à l’instant, car tout était une urgence pour toi.
Merci pour ta vie exemplaire, pour tes conseils et ton accompagnement de toujours. Je suis convaincue que de là-haut tu continueras de nous accompagner.
Oh ma sœur tu es partie très tôt. Tu resteras à jamais dans nos cœurs. Je t’aime ma sœur. Tu me manques déjà.
Sr Emérentienne, Province Amazone
HOMMAGE DE LA DIRECTION DIOCÉSAINE DE
L’ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE DE L’ARCHI DIOCÈSE DE COTONOU
Une directrice avisée !!!
Le Seigneur a encore visité l’Enseignement Catholique dans notre diocèse. Sœur Marie Justine AGBO, directrice du complexe scolaire Jeanne Émilie de Villeneuve de Zogbohoué nous a quittés ce mardi 21 juillet 2015.
Ce brusque départ a fortement secoué la structure faîtière de l’Enseignement Catholique qui n’a pas encore fini de se remettre du départ du père Barthelemy Vigan, jadis directeur diocésain de l’Enseignement Catholique.
Le départ de ce monde qui se matérialise à travers la mort physique est pour nous chrétiens une grâce de retour au Seigneur, retour à Dieu notre source et notre achèvement. Toutefois, malgré la ferveur de la foi, certaines séparations sont difficiles pour notre chair humaine ; il nous faudra désormais nous habituer à l’absence physique définitive de cette vaillante femme consacrée que tous nous admirions tant.
Sœur Marie Justine avait une vision claire de l’enseignement, surtout au sujet de la rigueur pédagogique à avoir au sein de l’enseignement catholique. Sa présence humble et efficace a été très appréciée lors des États Généraux de l’Enseignement Catholique des 19, 20, et 21 décembre 2012 où elle a eu à partager avec tous la riche expérience dont elle était pétrie. Depuis lors, sœur Marie Justine n’a cessé d’apporter son expertise pour promouvoir toujours l’excellence au sein des écoles catholiques.
Membre du Conseil Diocésain de l’Enseignement Catholique (CDEC) depuis plus de deux ans, elle a travaillé à l’amélioration des prestations des enseignants, à travers une conduite pédagogique respectueuse de la personne et fondée sur l’auto évaluation. Les autres membres du CDEC ont toujours apprécié en elle sa grande simplicité surtout lorsque, la voiture de sa communauté étant en panne, elle venait parfois au conseil avec les moyens du bord. C’est une valeur irremplaçable que nous perdons, mais notre démarche de foi, accueille tous les événements comme grâce et chemin de grâce.
Chacun des membres de la communauté éducative catholique est resté interdit face à cet adieu douloureux. La « mémé » des enfants de la maternelle, la « yovo » des écoliers plus taquins, la directrice des enseignants, la collègue des directeurs, la conseillère au plan diocésain, s’en est allée très paisiblement. Que cette paix, ce silence et ce repos qui ont marqué sa mort, soient pour toujours avec elle.
En disant notre adieu à sœur Marie Justine, nous prions le Seigneur de faire d’elle un apôtre et un intercesseur céleste de l’Enseignement Catholique aux côtés de la Vierge Marie, la Mère de l’Église qu’elle a toujours aimée et dont elle porte le Nom.
Fasse Dieu que ces disparitions brusques de figures hautement appréciées concourent au bien suprême de notre Église et, de façon particulière, au bien du milieu éducatif catholique
Requiescat in pace !
Le directeur Diocésain de l’enseignement catholique
SR MARIE JUSTINE AGBO, UN GRAIN SELECTIONNE ET SEME PAR LE SEIGNEUR
Comme un coup de tonnerre dans un ciel serein l’annonce du décès de la Sœur Marie Justine nous a terriblement surpris. Nous n’en croyons pas nos oreilles, lorsqu’au cours de la messe de 19 h, le mardi 21 Juillet 2015, le Père Eric, vicaire de notre paroisse, nous a invités à prier pour le repos de l’âme de Sœur Marie Justine, Mère Supérieure Provinciale des Sœurs de l’Immaculée Conception de Castres. Nous nous sommes aussitôt précipités dans la Maison des Sœurs. Et là, au regard de la tristesse qui prévalait et la douleur qui se lisait sur les visages, nous avons compris, que l’annonce du père Eric, n’était pas une mauvaise blague. Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris. Que son nom soit béni !
La sœur Marie Justine AGBO est une graine sélectionnée par le Seigneur pour être semée dans son champ au Bénin et en Afrique. Arrivée au Bénin en décembre 1988, après un bref séjour à la Cathédrale de Cotonou, c’est sur le territoire de la Paroisse St Antoine de Padoue de ZOGBO que la main du Seigneur a conduit et installé la sœur Marie Justine et sa petite équipe composée des Sœurs Thérèse Elisabeth et Maria Brigida.
Bien vite, les trois religieuses, ont manifesté leur souci de promouvoir l’œuvre des vocations dans le secteur. Elles ont rejoint le couple DJREKPO Cécilia et Charles, commis quelques années auparavant, par le Père Jean Baptiste DEGUENON, pour susciter et accompagner les aspirant(e)s à la vie sacerdotale et/ou religieuse. La présence de Sœur Marie Justine à nos côtés et la sagacité de ses conseils encourageaient le groupe à l’assiduité dans la prière et à l’approfondissement des exigences de la vie religieuse. C’est le lieu de saluer son ouverture d’esprit. Elle demandait que des prêtres et des religieux et religieuses de différentes congrégations présentes au Bénin viennent épisodiquement entretenir les jeunes sur leur mode de vie et leur charisme.
De nombreux jeunes gens et jeunes filles ont vécu leur aspiranat, première période de discernement de leur vocation avec elle. Beaucoup sont devenus prêtres et bien de jeunes filles ont embrassé la vie religieuse dans différentes congrégations. Notre Dieu qui ne laisse pas sans récompense le moindre verre d’eau donné à l’un de ses petits revaudra tout cela à notre regrettée Marie Justine.
Pour nous, il n’y a pas de hasard dans la vie du chrétien. Pour ceux qui croient en Jésus, la mort ne détruit pas la vie, elle la transforme et la fait briller pour l’éternité. Que, deux trois mois après la canonisation de sainte Jeanne Émilie de Villeneuve, Sœur Justine, présente à la célébration, soit rappelée par Dieu auprès d’elle au ciel, cela ne peut pas être fortuit. Si ce grain sélectionné par le Seigneur ne meurt, il restera seul. Mais s’il meurt il porte beaucoup de fruits. Sœur Marie Justine est une semence pour une merveilleuse floraison et une abondante moisson dans la congrégation de l’Immaculée Conception de Castres et dans l’Église en Afrique et dans le monde.
Cécilia et Charles DJREKPO
SŒUR MARIE JUSTINE REPOSE EN PAIX
Sœur Marie Justine était une femme vertueuse qui avait l’amour du prochain. Devant certaines situations, où n’importe qui aurait pu abandonner, elle était prête à remuer ciel et terre pour trouver une solution. A cet effet, elle n’hésitait pas à prendre en charge des enfants abandonnés et des femmes délaissées pour soulager leur souffrance. Elle allait jusqu’à offrir aux groupements de femmes qu’elle prenait en charge, des formations en préparation de savon, de teinture, de couture, de puériculture. Tout ceci dans le but de les autonomiser.
Sœur Justine avait aussi beaucoup à cœur l’éducation des enfants surtout ceux de la maternelle à qui elle aimait donner beaucoup d’amour. Elle œuvrait également pour la fraternité entre les enseignants et exigeait le travail bien fait avec amour et abnégation.
Elle travaillait à unir les couples en voie de désunion.
Elle a permis à certaines personnes d’être témoins de la canonisation d’Emilie de Villeneuve à Rome.
Enfin, elle savait régler les litiges, remercier et encourager.
Hélas ! Les bonnes choses ne durent jamais. Nous n’avons pas imaginé qu’elle nous quitterait sitôt…
Kiki virginie (enseignante, maîtresse des mignons)
Juste à son arrivée, sœur Marie Justine a initié plusieurs activités à l’endroit des femmes de menontin et de Zogbo. Elle commença à réunir les femmes du quartier au sein d’un groupement dont le but est de rendre le cadre de vie propre et d’œuvrer à l’épanouissement de la femme. Ainsi, périodiquement, sœur Marie Justine, en collaboration avec les femmes du groupement, organisait des journées de salubrité pour assainir le quartier ainsi que des séances de formation dans divers domaines comme la fabrication du savon, la teinture etc. À cela s’ajoutent les soirées culturelles à Cotonou, Houègbo et Sèhouè. Avec son aide Monseigneur Isidore de SOUZA rendait régulièrement visite aux femmes avec des dons en nature et en espèce. Aujourd’hui, l’œuvre de sœur Marie Justine est toujours présente dans nos vies.
Sœur Marie Justine, ton départ pour la maison du Père nous a surpris mais tu resteras toujours gravée dans nos cœurs. Merci infiniment et que ton âme repose en paix.
Madame KOKOUN Rose (mère d’une religieuse de l’I.C de Castres)
A notre regrettée sœur Marie Justine AGBO de la congrégation des sœurs de Notre Dame de l’Immaculée Conception de Castres.
Sœur Marie Justine, Oui chère sœur Marie Justine s’en est allée discrètement le mardi 21 Juillet 2015 !!!
Sœur Marie Justine AGBO était une brave religieuse. Arrivée à Cotonou avec une délégation des sœurs de sa congrégation en 1988, à la demande de Monseigneur Isidore de SOUZA de vénérée mémoire, pour aider le bureau de l’APE « Neems » à lancer l’école primaire catholique les neems en Octobre 1989, elle était d’un dynamisme débordant et contagieux. En effet, elle avait une idée bien chère de ce qu’il fallait entreprendre dans le secteur de l’éducation pour éveiller la conscience des parents, des jeunes et des enfants pour le développement du Bénin. Elle était sur tous les fronts à la fois, encouragée en cela par son aînée sœur Marie Berthe BAILLOT alors toute nouvelle directrice de l’école primaire les neems. Nous ne pouvions que l’accompagner et la soutenir sinon elle était prête à foncer seule et à aller jusqu’au bout. C’était une femme formidable, tenace et sympathique très souvent souriante mais déterminée quand elle connait l’objectif à atteindre. Tout en travaillant vaillamment à l’implantation et à la consolidation des structures de l’école primaire les neems, seule école catholique de l’époque révolutionnaire, elle a lancé par ailleurs un centre de formation des jeunes filles et des femmes déscolarisées pour leur apprendre entre autre la couture, la cuisine et tout ce qui peut concourir à la formation d’une femme modèle et responsable d’elle-même et de son milieu de vie. Travailleuse infatigable et audacieuse, cette volonté marquée de travailler à l’épanouissement de la femme béninoise l’a amenée à créer un autre centre à Djigbé dans la localité de Sèhouè. Cette nature débordante d’énergie et d’initiative créatrice l’a amenée à sillonner plusieurs pays de l’Afrique pour y travailler avec zèle et abnégation pour que le royaume de Dieu s’étende partout. Ce qui, à mon sens, peut caractériser sœur Justine, c’est :
son caractère affable et son humilité
sa détermination à réussir sa mission
sa disponibilité totale pour la cause de l’évangile et sa prospection à toujours vouloir faire plus parce que persuadée qu’elle n’en fait pas encore assez !
Sœur Marie Justine AGBO ! Tu as été une femme très brave, une religieuse battante. Merci pour tout ! Que tes nombreuses œuvres te précèdent auprès du Père que tu as servi sans relâche de tout cœur et dans la joie.
Charles ELISHA
J’ai fait la connaissance de sœur Marie Justine un lundi matin du mois de septembre 1989. Alors que j’avais été invité à Zogbohouè par sœur Marie Berthe, de vénéré mémoire (première directrice de l’école primaire catholique les neems), pour un entretien en vue de mon recrutement à l’école. C’est sœur Marie Justine qui m’avait accueillie avec le sourire qu’on lui connait. J’avais été agréablement surprise par cet accueil qui m’a mise à l’aise pour le test que je devais passer. Ce fut mon premier contact avec elle. Ensuite, elle avait toujours été là à nos côtés pour nous soutenir dans cette aventure : celle de la réouverture de la première école catholique au moment où la situation socio-politique n’était pas la plus reluisante avec le gouvernement marxiste-léniniste. Elle avait été là avec des mots d’encouragement, pendant les durs moments où la santé de sœur Marie Berthe avait été défaillante. Marie Justine, plus qu’une amie, est pour moi une sœur. C’est une femme affectueuse, joviale, battante, très entreprenante, courageuse, vaillante, brave, disponible, d’une simplicité remarquable et sachant analyser les choses avec du recul, d’une gentillesse qui vous marque. Malgré les difficultés, les contrariétés, elle cherchait à toujours avancer dans cette foi qui l’anime en mettant les moyens de son côté. C’est une personne qui ne sait pas faire du tort à quelqu’un. Si cela lui arrivait, elle était la première à tendre la main pour faire la paix car le pardon avait un sens pour elle. Sœur Marie Justine a le sens poussé de la responsabilité. Trois jours avant son départ vers le père, elle avait encore le souci d’un problème de plomberie à régler, et je devais lui communiquer le contact du plombier.
Sœur Marie Justine, tu as vécu pour les autres, pour ta congrégation et pour ta famille. Tu ne parlais jamais de toi. C’est toujours pour les autres que tu devais faire ci ou ça. Tu t’es beaucoup sacrifiée, tu t’es épuisée à la tâche. A l’image de sainte Emilie de Villeneuve, tu as donné au Christ sans réserve. Je souhaite que tes consœurs continuent tous les chantiers que tu as mis en route. Tu es maintenant entrain de contempler la face de ton Dieu. Qu’Il t’accueille dans sa lumière et de là-haut intercède pour nous.
A très bientôt et repose en paix ma chère sœur et amie Marie Justine !
Ernestine VOGNON assistante de direction E. P.C les neems
Sœur Marie Justine AGBO, provinciale des sœurs de Notre Dame de l’Immaculée Conception de Castres. Une vie toute donnée. Son décès est douloureux et surprenant. Elle est partie, on peut bien le dire, le lendemain de la canonisation de la mère Marie Jeanne Emilie de VILLENEUVE. La première supérieure provinciale de la jeune « province Amazone » femme en marche s’en est allée. Elle est allée rejoindre la sœur Colombe pour baliser le chemin de cette province. Je me souviens comme hier comment elle se dépensait, se donnait dans les tâches qui sont les siennes. Il y a plus de vingt-cinq ans que je l’ai rencontré pour la première fois à l’archevêché de Cotonou. Elle faisait partie de la délégation des premières sœurs de l’Immaculée Conception de Castres qui a rencontré Msgr Christophe ADIMOU pour l’installation de leur congrégation à Zogbohouè. Ce fut la toute première communauté religieuse installée dans cette zone appelée en ce moment zone dortoir de Cotonou. C’est elle qui a fondé la chorale des enfants Saint Antoine de Padoue de Zogbo et celle de la paroisse Marie auxiliatrice de Ménontin. Elle fut responsable de la commission diocésaine des vocations nommée par Msgr Isidore de SOUZA. C’est par son initiative qu’ont commencé, à partir de Zogbo, les dons que les paroisses font jusqu’aujourd’hui pour soutenir les séminaires et les noviciats. Elle se donnait sans jamais se plaindre de ce qu’elle souffre ou de ce qu’elle ressent en elle. Un jour, nous sommes allés à djimè remettre les vivres que la paroisse de Zogbo avait collectés. Le supérieur d’alors était Père Nestor ASSOGBA. C’est au retour de cette mission que nous avons su que la sœur Marie Justine chef de notre délégation était souffrante. Pour préparer son mémoire quand elle étudiait à l’UCAO (Abidjan), elle est venue et nous sommes allés passer une semaine à Abomey, visiter plusieurs familles pour ses enquêtes. Oh ! La sœur Justine a endurée la faim, la fatigue, le dénuement et que sais-je encore. Elle savait se donner, se dépenser jusqu’au sang. Elle savait rendre visite aux paroissiens, avoir les mots justes pour dialoguer, pour conseiller ou pour consoler. Elle savait se faire proche de tout le monde. Son départ dans la maison du Père crée un grand vide que Dieu Seul pourra combler et consoler les sœurs de cette province naissante qu’elle a laissées. Par l’intercession de Sainte Jeanne Emilie de VILLENEUVE, elles sauront révéler Jésus qui commandera ce vent qui souffle sur la barque de cette jeune province Amazone éprouvée.
Paul Marie BOHISSOU (catéchiste)
Chers parents et amis,
Les familles Agbo, Dioh et Hessouh, pourquoi pas le Bénin, le Sénégal, l’Afrique et le monde entier viennent de perdre une grande femme. Oui, la Sœur Marie Justine est grande par sa capacité d’accepter et d’accomplir la volonté de Dieu. Que disais-je ? Pas la capacité, mais elle a plutôt reçu la grâce d’accepter et d’accomplir la volonté de Dieu. La grâce de réaliser ce que le commun peut penser impossible.
En effet, comment comprendre qu’en dépit de toutes ses charges religieuses, elle ait accepté et ait pu unir cette petite famille AGBO-HESSOUH que lui a confiée notre regretté papa Justin AGBO avant de quitter cette terre ?
Oui, dada Tina a reçu la grâce de pardonner 7 fois 77 fois comme Jésus nous l’a enseigné et ceci, quelques soient les comportements déviants de nous ses frères et sœurs, et même de sa deuxième mère ; elle remet la balle à terre en prônant toujours l’unité de la famille.
Connaissant ta sagesse, ton sens de responsabilité et ton amour pour tes frères et sœurs, papa t’a confié cette famille pour l’unifier et y veiller. Bien que tu nous disais que tu n’es plus de notre monde et que tu es toute consacrée à ton Seigneur, tu n’as jamais abandonné cette mission qui t’a été confiée. Tu as un souci constant du bien-être de tes frères et sœurs.
Oui aujourd’hui, dada Tina, pilier de la famille que tu es, tu t’en es allée. Dieu a donné, Dieu a repris. Il n’a pas voulu que tu souffres outre mesure sur cette terre. Tu as toujours dit, en toutes circonstances, que c’est la volonté de Dieu qui se fera. C’est pourquoi donc, le jour où les dispositions relatives à ton évacuation sanitaire arrivaient à terme pour les dernières formalités de ton départ pour les soins en France, tu nous as montré que cette voie n’est pas conforme au plan de Dieu et tu t’en es allée tranquillement, nous laissant dans la perplexité.
Dada Tina, va en paix et intercède pour tous ceux que tu as laissés ici-bas.
Que le Père Céleste t’ouvre grandement les portes de son royaume.
Les Frères et Sœurs de dada Tina
POUR SOEUR MARIE JUSTINE : DES SŒURS MISSIONNAIRES CATECHISTES DU SACRE-CŒUR
Messe le mercredi 29 juillet 2015 aux intentions de Sœur Marie Justine à la Maison Mère des Sœurs Catéchistes du Sacré-Coeur à Menton avec la participation de la Communauté des Sœurs de l’Immaculée Conception de Menton et des fidèles de Menton.
Soeurs Missionnaires - Couvent
24 Rue des Sœurs Munet 06500 Menton
04 93 57 74 90
De Soeur Marie Hélène Bonneau Supérieure Générale
J'étais absente de Saint Didier lorsque que j'ai appris par SMS la nouvelle du décès de Soeur Marie Justine Agbo. Je prends part à votre peine. Je vous adresse mes condoléances. Deux de nos soeurs sont allées à son enterrement. Elle avait animé notre Conseil Elargi en 2012 au Togo et les soeurs l'avaient beaucoup apprécié.
En union de prière.
Soeur Marie Hélène
Soeurs
Missionnaires Catéchistes du Sacré Coeur
4 rue Gabriel Rongier - 69370 Saint Didier au Mont d'Or
Tel 04.78.35.89.77
Site: http://perso.wanadoo.fr/soeursmissionnaires/
De Sœur Sylvie – conseillère générale
Nous avons
appris le départ subit de Sr Marie Justine.
C'est une épreuve pour votre Congrégation et pour l'Eglise
Sachez que nous sommes bien en communion avec vous.
Que le Seigneur accueille Sr Marie Justine dans sa Lumière auprès de Lui et de
votre Sainte fondatrice.
Qu'il fasse fructifier tout ce que Sr Marie Justine a semé durant sa vie terrestre.
De tout coeur avec vous toutes qui étaient particulièrement proches d'elle, je vous embrasse
Sylvie
Soeurs Missionnaires Catéchistes
4, rue Gabriel Rongier
69370 Saint Didier au Mont d'Or
Tel.: 04 78 35 89 77
Semaine avec Marie Justine !
Voici le programme des obsèques pour vous unir à nous.
- Dimanche 26 juillet 2015 à 19h30 : Messe-veillée à Zogbohoué chez les sœurs de Notre Dame de l’Immaculée Conception, école Ste Émilie de Villeneuve
- Lundi 27 juillet 2015 à 19h30 : Messe-veillée à Zogbohoué chez les sœurs de Notre Dame de l’Immaculée Conception, école Ste Émilie de Villeneuve
- Mardi 28 juillet 2015 à 20h : Messe-veillée à l’Église st Antoine de Padoue de Zogbo, Cotonou
- Mercredi 29 juillet 2015 :
Ce serait bien de l'envoyer aux communautés pour que nous soyons en union de prières.
Merci pour le soutien spirituel et fraternel. Philo
Sœur Colombe a passé 10 mois à la communauté de Béthune. Sœur Michelle Martin écrit :
Colombe ? un prénom qui a résonné très fort au niveau des administrations hospitalières et autres, même préfecture dans lesquelles nous allions l’inscrire. Les secrétaires médicales disaient la plupart du temps : "Quel beau prénom" et à l’hôpital de Lille quand j’ai demandé Mme Kédowidé les employés ont eu un moment "connais pas". Mais Sœur Colombe : Oui
Personnellement, j’ai été très impressionnée par son souci de l’autre, de son humanité : très polie, elle remerciait pour le moindre service… Mais aussi, pendant les 5 nuits que j’ai passées, je restais, bien évidemment assez souvent au fauteuil à côté d’elle, quand elle se réveillait, elle disait : "Tu es fatiguée, vas te mettre sur le lit-accompagnant" : cela me touchait beaucoup.
Nous avons vécu beaucoup d’autres choses très belles avec elle...
Michelle et M. Pierre
Castres le 8 octobre 2014
Chère Sœur Maria Lurdes,
Vous avez franchi le gué et atteint l’autre rive, sûrement sans surprise car depuis quelque temps votre état de santé laissait entrevoir cette échéance. Cela n’empêche pas d’essuyer quelques larmes au souvenir de ce que vous avez vécu, presque toute votre vie, auprès des sœurs de la Maison Mère et qui, pour la plupart, vous ont précédée auprès d’Emilie.
Laissez-nous évoquer votre cursus ici-bas. Vous êtes née le 31 décembre 1930 dans la province de Burgos et c’est de là que vous partez à Lloret de Mar pour répondre à l’appel de Dieu. Vous y prenez l’habit religieux le 4 septembre 1948. Vous venez à Castres terminer votre noviciat et y ferez profession le 4 février 1951. Dès cet instant vous vous intégrez à cette chère Maison Mère où le Pensionnat, selon l’expression de ce temps, vous accapare totalement.
Artiste née, vous partagez vos talents de dessinatrice, peintre, décoratrice, créatrice en tous genres… et passons-en, avec vos élèves, vous leur donnez le goût du beau. Nous ne pouvons oublier toutes les décorations réalisées à l’occasion des fêtes liturgiques et profanes. Que de belles surprises n’en ont-elles pas réservées ! Car tout le travail était fait humblement, silencieusement. Ce qui frappe dans votre comportement peut se découvrir dans votre effacement, votre modestie, votre disponibilité, votre amabilité traduite par un mot venu du cœur lors des rencontres.
Auprès des élèves, dans le cadre de l’internat, votre don a été total. Combien sont-elles celles qui s’en souviennent. Vous avez su créer des liens solides avec bon nombre comme avec les Professeurs.
Votre nom de religieuse ouvre une fenêtre sur ce que fut votre dévotion à Notre Dame et en fidélité au message de Lourdes. C’est également dans la droite ligne du charisme d’Emilie : « Abandon, Confiance, c’est tout pour moi ».
Merci, Sœur Maria Lurdes, pour l’exemple que vous nous laissez ; et maintenant que vous jouissez de la récompense promise au bon et loyal serviteur : Ne nous oubliez pas !
Sœur Colette Marie
Castres le 2 juillet 2014
Bien chères sœurs et frères
A 16 heures notre sœur Madeleine Maraval est partie rejoindre les sœurs bleues de l’autre patrie
BIENHEUREUX LES CŒURS PURS PARCE QU’ILS VERRONT DIEU
AYEZ UNE SAINTE PRÉDILECTION POUR LES PAUVRES, LES PETITS, LES FAIBLES, LES AFFLIGÉS. N B M.
Oui Madeleine tu étais une âme chantante et ton sourire attirait les gens qui t’entouraient à Nazareth, je suis persuadée que lorsque, quelqu’une apprendra ton départ, il y aura beaucoup de larmes ainsi que beaucoup de prières.
Elle allait avoir 89 ans le 21 juillet et le 28 août 67 ans de vœux, au service des plus pauvres.
Castres, samedi 29 mars 2014
Une naissance auprès du Seigneur qu’elle a tant servi avec beaucoup d’abnégation et d’Amour auprès des plus pauvres, c’est notre sœur Marie Céline
Lombello, âgée de 87 ans et après 65 ans de profession religieuse. Prions-la pour tous ceux qu’elle a aimés ici-bas.
Ses obsèques auront lieu lundi 31 mars, à 16h30 à la chapelle de la Maison Mère.
Vos sœurs de la Maison Mère et de la Résidence Emilie de Villeneuve
Cuiabá, 7 avril 2014
Chères Soeurs,
Avec tristesse, je vous communique le décès de notre chère soeur Catarina Maria de Almeida, ce 7 avril 2014, âgée de 85 ans et 66 ans de Vie Religieuse ; missinnaire infatigable toujours auprès des plus pauvres. La veillée de prière et ses obsèques aurons lieu à LIvramento. Je vous dis mon affection.
Soeur Maria Angelina
Castres le 14 avril 2014
« Voici que je me tiens à la porte et je frappe »
Notre sœur Piedad Alonso est partie avec son Seigneur le dimanche 13 avril 2014, âgée de 93 ans et 70 ans de profession.
Toute sa vie donnée aux autres dans la gentillesse et le don d’elle-même, elle avait mis en pratique ce que le Seigneur nous demande à chacune, elle avait compris que l’amour de Dieu passe par le don aux autres.
Prions-la de nous aider dans ce service d’Amour.
Vos sœurs de la maison mère et de la résidence Emilie de Villeneuve.
Après avoir beaucoup lutté et souffert avec courage, notre sœur Eliane Nikéla est entrée dans la Maison du Père où elle a été
précédée avant hier par sa maman.
Elle aurait fêté ses 25 ans de vie religieuse en 2014.
Dans l'espérance, nous les confions toutes à la miséricorde du Père.
Vous pouvez retrouver Sr Eliane au dispensaire de Mont-Rolland en 2009. Vidéo Mt Rolland 2009 à 1'20 7.04
http://www.youtube.com/watch?v=Ilhrn36K8ZA
Tous les dimanches nous rappellent la fête de la Pâque du Seigneur, ce dimanche, 9 février, à midi, notre sœur Leocadia Acosta se laisse envelopper par la miséricorde du Christ ressuscité en écoutant sa voix qui lui dit : Viens bénie de mon père pour posséder le Royaume.
La mort de María Atanasia l'a beaucoup fragilisée, elle n'avait plus envie de vivre. Elle n’était pas malade et cependant ce matin après un léger malaise elle nous a laissées pour faire partie de la Famille d’Emilie dans le ciel
Une fois de plus, le Seigneur nous rappelle que nous sommes sorties de ses mains et que nous y retournons. Nous souhaitons que la Pâque de Leocadia soit une bénédiction répandue dans toute.la Congrégation Nous vous demandons de nous accompagner de nouveau par vos prières
Vos sœurs de la province du Paraguay-venezuela
L’année 2014 était à peine commencée que notre Sœur Jean Pierre ORTIZ a vécu sa Pâque. Nous partageons cet évènement avec toute la Congrégation en rendant grâce pour sa longue vie : elle aurait eu 90 ans le 27 janvier.
C’est en ce jour qui nous rappelle la résurrection du Seigneur que notre sœur Maria Atanasia Jiménez a été appelée à entrer dans le Royaume de l'expérience de la résurrection avec Jésus Sauveur
et avec toutes nos sœurs du ciel. Depuis hier, elle a commencé à se sentir mal,tout de suite elle a eu l'assistance médicale et ce matin après avoir vécu tranquillement les dernières années, elle
a entendu la voix de son bien-aimé qui l'invitait à entrer dans la joie qui n'a pas de fin.
Chères Sœurs, nous voulons vous partager cette nouvelle, afin que vous puissiez nous accompagner par la prière.
03 janvier 2013 Castres Sr. Juliette BÈS
29 janvier 2013 Castres Sr. Marie Berthe BAILLOT
10 février 2013 Tucuman Sr. Margarita PAZ
15 février 2013 Barcelona Sr. Roser FONT
08 mars 2013 Lomas Sr. María Adelina ORTIZ
17 avril 2013 Libreville Sr. Josefa María GARCIA SANCHO
30 juin 2013 Caracas Sr. María Edith SORIA RAMIREZ
03 septembre 2013 Castres Sr. Germaine PUECH
08 novembre 2013 Menton Sr. Geneviève Marie TYDEL une vie
donnée>
29 novembre 2013 São Paulo Sr. Ivanete DAL FARRA
ELLES NOUS ONT QUITTÉES
au cours de l'année 2013
Chers Amis, Frères et Soeurs, Laïcs et le
Peuple de Dieu qui nous accompagne sur ces pages…. C'est avec regret que nous
vous annonçons le décès de notre chère sœur Ivanete Dal Farra, missionnaire intrépide.
Elle luttait contre un cancer et ces derniers mois sa santé s'est détériorée. Elle est partie
sereine et en priant, entourée de ses sœurs comme
elle l’avait souhaité, le sir du 29 novembre 2013, à São Paulo - Brésil.
Notre cœur est reconnaissant de sa vie donnée au Christ en faveur des
pauvres, spécialement des femmes marginalisées, et dans le service de l'éducation et ces cinq dernières années dans l’animation de la Congrégation, comme Conseillère Générale.
Priez avec nous en ce moment du don au Seigneur dans l'assurance
de la résurrection.
Avec un cœur reconnaissant, bien qu´avec beaucoup de peine nous vous annonçons que, ce 29 novembre 2013 à 20h05, le Seigneur et Marie sont venus prendre par la main notre chère Sr Ivanete à São Paulo, communauté Stella Maris au Brésil.
Avec foi et sérénité elle nous a dit "adieu" ! Elle s´est éteinte petit à petit et nous a demandé de prier ensemble : "Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit…" et "Sainte Marie, Mère de Dieu…" Elle était lucide et tout s´est fait comme elle le souhaitait : "je veux rester auprès de mes sœurs".
Nous attendons les procédures légales pour vous informer de l´heure d´enterrement. (Ce sera ce 30 novembre à 16h - heureu locale.
Nous prions le Seigneur de la Résurrection d´accueillir sa vie de 58 ans donnée si intensément.
Avec affection. Vos Sœurs de la Province de São Paulo.